On continue la présentation de l’équipe et c’est aujourd’hui au tour de Mathieu de répondre à Scopy!
Scopy:
J’ai trouvé un autre coursier Sicklo pour ce deuxième épisode! Qui es-tu?
Mathieu:
Salut, moi c’est Mathieu, j’ai 21 ans et je suis coursier depuis maintenant 3 ans.
Ce métier est pour moi synonyme de liberté et permet d’allier le travail avec ma passion du vélo!
J’ai commencé à travailler pour les grandes plateformes mais comme mes collègues qui m’accompagnent dans ce projet, j’en ai rapidement vu les limites et les abus et j’arrive désormais à saturation. Pédaler c’est une chose, mais le faire en étant respecté s’en est une autre…
Scopy:
Mais au fait, ça fait que quelques années qu’on entends parler de ce job de coursier, mais d’où vient-il à la base?
Mathieu:
Haha question intéressante! Le job de coursier n’a pas attendu l’arrivée de Deliveroo ou d’Uber pour exister, cela remonte à bien plus longtemps!
Les coursiers sont apparus sur la cote ouest des États-Unis vers la fin du 18ème siècle!
A l’origine, les mecs roulaient en pignon fixe, tu sais les vélos sans freins et sans vitesses. Ils étaient (et sont toujours) la solution la plus efficace pour transporter des plis et colis à travers la ville!
Être coursier c’est un véritable esprit et c’est justement cet esprit là qu’on veut ramener avec Sicklo!
Scopy:
Ok c’est bien beau tes histoires de pignon fixe, mais j’ai du mal à croire que vous pouvez rivaliser avec les scooters ou camions de livraison en terme de timing…
Mathieu:
Et bien détrompe toi! Rien n’est plus efficace pour se déplacer rapidement en ville qu’un vélo! On n’est pas soumis aux bouchons, ralentissements et autres travaux. On peut passer partout, et si tu rajoute à ça une bonne connaissance de la ville et une maîtrise du vélo, j’peux t’assurer que ta livraison arrivera en même temps, si ce n’est avant, qu’un scooter ou autre! Et le tout sans la moindre empreinte carbone, ce qui n’est pas négligeable dans le context environnemental actuel…